Afrique du Nord, Indochine, Indes néerlandaises, 1896-1904
Sources :
FR ANOM 8Fi375
FR ANOM Fonds ministériels, Série géographique Indochine Ancien Fonds 39 et 47 ; Service géographique et des missions 64
FR ANOM Fonds ministériels, Agence économique de la France d’outre-mer, 800 et 864
FR ANOM Indochine Gouvernement général 5630, 5957, 24265, 24907 à 24910, 39777, 39779, 47896
Légion d'honneur LH19800035/388/52085
Service historique de l'armée de Terre
Bibliographie :
Mission d'études aux Indes néerlandaises, 1899-1900, par le capitaine Bernard, Paris, E. Gillet, 1901 (publication du ministère des Colonies)
A travers Sumatra (de Batavia à Atjeh), par le capitaine Bernard, Paris, Hachette, 1904
L'exploration de l'Indochine et la délimitation de la frontière franco-siamoise",par le capitaine Bernard, dans Bulletin de la Société de géographie de Paris, 1909
"Le nouveau traité franco-siamois" par le lt-cl Bernard, dans Revue du Pacifique, 1925
A l'école des diplomates. la perte et le retour d'Angkor, par le lt-cl Bernard, Paris, Les Oeuvres représentatives, 1933
Né à Paris le 24 juillet 1866, Bernard fait l’Ecole Polytechnique (1886) et est affecté dans l’artillerie de Marine, en 1888. Il fait campagne en Tunisie et dans les oasis sahariennes. Il est affecté au Tonkin en 1898. Il est capitaine en 1900, et commande à Bao-Lac (1e territoire militaire, dont le chef-lieu est Langson). En 1899-1900, il rend compte dans un rapport d’une mission sur le chemin de fer de Saigon au Lang Bian, en compagnie d’Etienne et Oderra (du service des Travaux publics de l’Indochine), rapport illustré de photographies albuminées du village de Tan Linh. Il effectue une mission aux Indes néerlandaises en 1899 (Sumatra), qui donne lieu à des publications, dont un album de photos imprimé. Mais surtout il est, de 1904 à 1906, le chef de la commission de délimitation de la frontière du Siam : il obtient la rétrocession des trois provinces cambodgiennes conquises par le Siam 50 ans plus tôt, dont celle d’Angkor. Cette action de diplomatie lui vaut en 1908 la médaille d’or de la Société de géographie de Paris. Promu lieutenant-colonel, il est admis à la retraite et devient à Paris directeur de la Compagnie des Messageries fluviales de Cochinchine. C’est à ce titre qu’il fait faire un diorama à partir de photographies fournies par l'agence de Saigon lors de l’exposition coloniale de Marseille en 1922 ; mais il ne donne pas le nom de l’auteur des clichés. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont un sur les Touareg, un sur Angkor, et un sur Sumatra, ainsi que des articles dans le Bulletin de la Société de géographie de Paris, dans Le Tour du Monde, et dans le Bulletin de la Société de géographie d’Alger et d’Afrique du Nord, ainsi que dans la Revue du Pacifique.