Cupet, capitaine Pierre Paul, 1859-1907

Indochine, 1885-1895

Sources :

FR ANOM, fonds Pavie

FR ANOM Indochine Gouvernement général 14337, 14338, 14340, 14341, 14342, 14343, 14345, 14350, 14353, 14351, 14358, 14407

Légion d'honneur LH640/75

Service historique de l'armée de Terre. Ministère des Affaires étrangères, Mémoires et documents, Asie 89

Bibliographie :

« Chez les populations sauvages du sud de l’Annam », par P.-P. Cupet, dans Le Tour du Monde, 1893/1.

Voyage au Laos et chez les Sauvages du sud-est de l'Indochine, par P.-P. Cupet, Paris, Leroux, 1900

Mission Pavie : Indo-Chine, 1879-1895, Paris, Leroux, 1900

"Les populations de l'Indochine" par le lieutenant-colonel Cupet, dans Bulletin de la Société de géographie de Lyon, 1907

Bulletin de la Société de Géographie

Des Photographes en Indochine, dir. Philippe Franchini et Jérôme Ghesquière, Paris, Marval/RMN, 2001

Né le 1er juin 1859 à Sermaize-les-Bains, Marne, mort en 1907 lors des grandes manœuvres du 158e de ligne dans la Drôme. Après des études à Bar-le-Duc, ce fils de gendarme entre à 18 ans à Saint-Cyr (1877) et est envoyé comme lieutenant de zouaves en Algérie (1879-1884). Il est aussi cartographe. Il participe à la campagne du Tonkin (1884-1885). Capitaine au 3e régiment de zouaves en juillet 1887, il est désigné pour faire partie de la commission franco-siamoise qui doit délimiter les frontières. et devient l’un des collaborateurs les plus proches d’Auguste Pavie : il assure les travaux topographiques et géographiques de la mission. Il reconnaît la liaison Banglok-Luang Prabang (1888), explore le Cammon(1890) en remontant la Song Ca jusqu’à Vinh, puis le sud Annam (1891). A la mission catholique des Bahnars, il rencontre le père Guerlach : il est ainsi amené à s’intéresser aux tribus de la Cordillière annamitique. Il a reconnu ainsi 9 000 km d’itinéraires. Il publie des photographies de ses amis de la mission comme le capitaine Friquegnon, mais aussi de Simoni et de Charles Lemire. Revenu en métropole, il devient chef de bataillon au 56e de ligne, puis lieutenant-colonel au 158e de ligne. Lors de son décès, à Montmeyran, dans la Drôme, en 1907, des hommages lui viendront non seulement d’Auguste Pavie, mais aussi du colonel Silhol et du général Gallieni. Il a été fait officier de la Légion d'honneur en 1905 (chevalier en 1889).