Hanoi, 1899-1931
Sources :
FR ANOM 9PA Papiers Sarraut
FR ANOM Agence économique de la France d'outre-mer 233, 246, 281, 283, 348, 817
Annuaire de l’Indochine, 1930
Bibliographie :
Entrée gratuite, par Alfred Raquez, Saigon, Claude et Cie, 1903
Exposition coloniale internationale de Paris, 1931. Indochine française… Les services militaires en Indochine, Hanoi, Imprimerie d’Extrême-Orient, 1931
L’histoire de la cartographie indochinoise, jusqu’en 1886, est dominée par le rôle joué par le commandant Dutreuil de Rhins : sa carte générale au 180000e est restée le fondement du travail réalisé par le Bureau topographique du corps d’occupation. Ce dernier est composé d’officiers des armées de Terre et de Mer. A partir de 1881, en Cochinchine, la création d’un service local du Cadastre et de la Topographie a apporté des levés plus précis. Il ne faut pas oubler non plus les itinéraires relevés par tous les membres de la mission Pavie. En 1899, le commandant Lubanski, chef du Bureau topographique, élabore un programme général qui est approuvé par le gouverneur général Paul Doumer. Ce dernier transforme alors le Bureau topographique en Service géographique de l’Indochine. Ses attributions sont les suivantes : les travaux d’astronomie et de triangulation géodésique, les levés de cartes, les études topographiques intéressant les services publics, la rédaction et la publication de cartes. Le chef de bataillon Lubanski, dirige le service en 1902, lors de l’exposition de Hanoi : son service y expose des clichés. Il exécute en 1903-1904 un compte rendu d'exploration sur le chemin de fer. A la veille de l’exposition coloniale de 1931, sous les ordres d’un officier supérieur, le Service géographique de l’Indochine comprend trois sortes de personnels : ceux affectés à la direction et aux ateliers de Hanoi, le personnel militaire employé sur le terrain, et ceux affectés au laboratoire de photographie aérienne. Dans les années précédentes, quatre photographes indigènes sont employés dans les ateliers de Hanoi. Au laboratoire de photographie aérienne opère aussi Charles Borzecki, sans doute un personnel de l’Aéronautique militaire de l’Indochine en détachement, car celle-ci réalise toutes les prises de vues aériennes (escadrille de Bach-Mai).