Thomson, John, 1837-1921

Indochine, Formose, 1866-1872

Sources :

FR ANOM Fonds ministériels, Série géographique Indochine Ancien Fonds 319

FR ANOM Indochine, Gouvernement général 19293

Musée Guimet, Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO), Société de géographie, Wellcome Library of London

Bibliographie :

Dix ans de voyage dans la Chine et l'Indochine, par John Thomson, Paris, Hachette, 1877, avec gravures d'après ses clichés

Edel (Chantal), John Thomson, l’Empire de Chine, premiers voyages premières images(1868-1872), Paris, Albin Michel, 1990

Archéologues à Angkor. Archives photographiques de l'Ecole française d'Extrême-Orient, catalogue exposition, Musée Cernuschi/Editions Findakly, 2010

René Vienet, "John Thomson revient battre son chien à Formose", dans Monde chinois

Publie des articles avec ses photos dans le Tour du Monde, 1874

Clichés utilisés dans les articles du docteur Morice, « Voyage en Cochinchine », le Tour du Monde, 1875, et dans celui de T. Chantzé « Pékin et le nord de la Chine », Le Tour du Monde, 1876


Né à Edimbourg, en Ecosse, en 1837 mort à Londres le 7 octobre 1921. C’est en rendant visite à son frère, installé à Singapour, que John Thomson découvre l’Extrême-Orient. (1861). Il s’installe à Penang en 1862 et ouvre un studio, mais il fait aussi des clichés d’extérieur. La lecture du Journal de Voyage de Mouhot lui donne envie de se rendre au Siam : il arrive à Bangkok en septembre 1865 et y séjourne 6 mois en y faisant des photographies. Avec l’aide du jeune interprète de l’ambassade d’Angleterre, Kennedy (qui a déjà visité Angkor), il se rend au Cambodge, dans la province de Siemreap et visite le site d’Angkor, qu’il photographie. Il y rencontre Doudart de Lagrée. Rentré à la fin de 1866 en Angleterre, il publie ses clichés sous forme d’albums et un premier article sur la technique photographique dans les régions tropicales, dans le British Journal of Photography, et devient membre de la Royal geographical Society. En 1867, il se rend au Vietnam (Saigon, Cholon, la plaine des Tombeaux), puis fonde l’année suivante un nouveau studio à Hong Kong et s’y marie. Sa femme étant rentrée en Angleterre avec leurs deux enfants, Thomson voyage en Chine. Il explore le sud de Formose en avril 1871, accompagné d'un ami, un pasteur presbytérien. En 1872, il décide de rentrer en Europe et sélectionne 1200 de ses négatifs ; il a publié la plupart d’entre eux en Angleterre. Elu membre de la Royal Photographic Society en 1879, il poursuit sa carrière de photographe avec ses enfants jusqu’en 1910.