Périgny, Maurice comte de

Siam, 1880-1893. Mexique, 1905-1933. Corée et Japon, 1911. Maroc, 1913-1918

Sources : Société de géographie

Bibliographie :

M. de Périgny, En courant le monde..., Paris, Perrin, 1906

M. de Périgny, Les cinq républiques de l'Amérique centrale..., Paris, Roger, s.d.

M. de Périgny, La ville de Fès, son commerce et son industrie, Fès, Imprimerie municipale, 1916

M. de Périgny, Au Maroc, Marrakech et les Portes du sud, Paris, Roger, 1918

M. de Périgny, La République du Costa Rica, Paris, Alcan, 1918

M. de Périgny, Au Maroc. Casablanca, Rabat, Meknès, Paris, Roger, 1922

L’Illustration, Le Monde colonial illustré, Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris, Maroc-Revue, Annales de géographie

Le comte Maurice de Périgny est membre de la Société de géographie de Paris. Voyageur aisé, Maurice de Périgny s’intéresse aux mœurs des pays qu’il visite. Il a publié de nombreux récits de ses voyages, comme celui qui porte un titre expressif : En courant le monde, publié en 1906 à Paris, qui forme le récit de son voyage au Canada et aux Etats-Unis. Il est allé également en Extrême-Orient, au Siam notamment. Mais c’est surtout à l’Amérique espagnole qu’il s’est intéressé. Reprenant les itinéraires de Désiré Charnay quarante ans plus tôt, dans le Yucatan, il redécouvre les peuples maya et les villes qu’ils ont laissées : Palenqué, Chichen Itza, Uxmal, Aké, etc. Dans son ouvrage Yucatan inconnu, il retrace la visite du site de Rio Bec ; une cité constituée de plusieurs groupes d’édifices qui occupent une superficie importante. Il s’agit d’une cité Maya construite avant le Xe siècle de notre ère. Entre 1905 et 1908, il rend compte une fois par an de la mission archéologique et géographique dont il a été chargé par la Société de Géographie dans les colonnes de son Bulletin. Il publie également plusieurs ouvrages. Il donne à la Société de géographie ses photographies ou des clichés rassemblés au cours de ses voyages et expéditions en 1933 (Extrême-Orient ; Maroc ; Mexique, Guatemala) et 1945. Sa veuve donne encore en 1970 des clichés sur le Maroc. En 1911, il présente devant la Fondation de sciences politiques à Paris un bilan sur le développement économique du Mexique ; il cite les grandes entreprises d’origine française : la manufacture de cigarette El buen Teno à Mexico, la fabrique de papier de San Rafaël, la fabrique de tissus d’Orizaba et la brasserie Moctezuma, la mine d’or de Dos Estrellas et la mine de cuivre du Boleo. Il regrette que la France ne participe pas aux grands travaux que le Mexique entreprend alors, dans les domaines des chemins de fer, des ponts et chaussées, de l’adduction d’eau et de l’assainissement.