Clercq, Louis, Constantin de, 1836-1901 et Rey, Guillaume

Proche Orient, 1857-1893

Sources : Musée du Louvres (don Henri de Boisgelin)

Bibliographie :

Voyage en Orient. Monuments et sites pittoresques de l'Egypte, 1859-1960, par L. de Clercq, Paris, Blondeau et Antonin, s.d.

Fleig, Alain, Rêves de papier. La photographie orientaliste, 1860-1914, Neuchâtel, Ides et calendes, 1997

Voyage en Orient, par Sylvie Aubenas et Jacques Lacarrière, Paris, BNF/Hazan, 1999

Des Photographes à Damas, 1840-1918, par Badr el Hage, Paris, Marval, 2000

Des photographes à Beyrouth, 1840-1918, par Fouad C. Debbas, Paris, Marval, 2001

Né dans une famille aisée du nord de la France, Louis de Clercq est d’abord courrier dans les armées de Napoléon III (campagne d’Italie, 1859). Il demande à rejoindre la Mission archéologique française en Syrie, Palestine et Egypte avec Charles-Jean-Melchior de Vogüé et Emmanuel-Guillaume Rey (qui fera 350 clichés de Palestine en 1857-1858). Il est chargé d’étudier les châteaux des croisés (1859-1860) : 222 photos prises à Tripoli, sur la côte libanaise, à Beyrouth, Baalbeck, Damas, au krak des Chevaliers, au château de Beaufort ont été conservées, et publiées dans un ouvrage en 6 vol. Voyage en Orient, villes, monuments et vues pittoresques de Syrie. Leur intérêt n’est pas seulement historique : elles montrent de grandes qualités esthétiques. A Jérusalem, il quitte la mission Rey (janvier 1860) et rentre par l’Egypte et l’Espagne. Il revient à Beyrouth en 1862-1863, puis encore en 1893, et se constitue une collection d’antiquités et d’objets de fouilles de 6000 pièces, qui seront données par son neveu et héritier le comte de Boisgelin au musée du Louvre. L’approche du cadrage, dans les clichés de Louis de Clercq, montre une grande modernité.