Cottes, capitaine Antony, 1871-1913

Indochine, Afrique, 1893-1905

Sources :

FR ANOM Fonds ministériels Missions 51, et Série Géographique Indochine Ancien Fonds 41

Brébion (A.), Dictionnaire de bio-bibliographie générale ancienne et moderne de l'Indochine française, Paris, Cabaton, 1935

Légion d'honneur LH601/69

Service historique de l'armée de Terre

Bibliographie :

"Voyage du capitaine Cottes de Hanoi à Saigon par Luang Prabang et la chaîne annamitique " par le capitaine Cottes, dans Annales de géographie, t. XIV, 1905

"De Hanoi à Saigon", par le capitaine Cottes, dans Bulletin du Comité Asie française, février 1905, et Revue coloniale, n°25

"Moïs ou Khas de la partie méridionale de la chaîne annamite", par le capitaine Cottes, dansRevue coloniale, 1905

Dictionnaire illustré des explorateurs, par N. Broc Paris, CTHS, 1988 et 1992

Des photographes en Indochine, dir. Philippe Franchini et Jérôme Ghesquière, Paris, Marval/RMN, 2001

L'Illustration, 1905 et 1907. La Géographie, 1913

Né à Agen le 10 décembre 1871, Cottes entre à l’Ecole militaire de Saint-Cyr en 1890 et est envoyé en Indochine : il y exécute les levers cartographiques de la rivière Claire et de plusieurs fleuves du Tonkin. En 1896, il rejoint le Soudan français et s’occupe de relever le cours du Niger, dans le cadre du Service géographique de l’Armée. Il est promu capitaine en 1900. De nouveau en Indochine en 1903, il complète les travaux de Pavie et Cupet sur le Mékong (3000 km d’itinéraires nouveaux). Il prend aussi leur succession dans l’exploration du territoire situé à la frontière du Cambodge, de l’Annam et du Laos, Cordillère annamitique, Lang Bian et Darlac. Il faudra deux années de travail pour traduire sous forme de cartes la masse des informations qu’il rapporte à Paris, en même temps que de nombreux clichés. La Société de Géographie, dont il est membre depuis 1893, le récompense par un prix. En 1905-1907, il retourne en Afrique, comme second de Moll, pour la mission Congo–Cameroun, ce qui aboutit à l’exploration de 4000 km d’itinéraires, et à de nouveaux clichés. Officier de la Légion d’Honneur à 33 ans en 1907 (chevalier en 1899), il est promu chef de bataillon. Il meurt des fièvres à Bamako le 29 juillet 1913.