Indochine, 1902-1921
Sources :
FR ANOM Fonds ministériels, Personnel EE/II/1692/4
FR ANOM Indochine Gouvernement général 26373,30623, 37760(dossiers), 7556
Annuaire colonial, 1902-1921
Légion d'honneur LH19800035/1227/41472
Bibliographie :
"Monographie du centre administratif de Dong Trieu", par L. Pétillot, dans Bulletin de la Société des études indochinoises, 1908
"Utilisons nos produits coloniaux", par L. Pétillot, dans Revue du Pacifique, 1929
Une richesse du Cambodge. La pêche et les poissons, par L. Pétillot, Paris, Challamel, 1911
Revue indochinoise, Bulletin de la Société d’études indochinoises.
Louis Pétillot est administrateur des services civils de l’Indochine de 1903 à 1921. Né le 2 avril 1869 à Digoin (Saône-et-Loire), il entre d’abord dans l’armée en 1887 comme lieutenant de l’Infanterie coloniale, et arrive au Tonkin en 1900. En 1902, il quitte l’armée pour l’administration coloniale : il entre comme administrateur de 5e classe dans les Services civils de l’Indochine. Il est successivement en poste à la résidence supérieure du Tonkin (1902-1903), , puis comme délégué administratif à Dong-Trieu (1903-1904), puis au Cambodge à Kompong-Chnang (1905). Il est ensuite nommé au cabinet du Résident supérieur du Cambodge et en deviendra même le chef (1905-1910). Il passe ensuite en Cochinchine comme chef de la province de Sadec (1911-1913), de Tay-Ninh (1913), puis de Vinhlong (1913-1918). Il quitte l’Indochine en 1918 : gravement malade, il rentre se faire soigner en France. Il a publié sous le nom de Loÿs Pétillot, un ouvrage sur la pêche , qui a fait l’objet de nombreuses souscriptions dans les services de l’Indochine grâce au soutien du résident supérieur au Cambodge, Paul Luce. Il est illustré de photographie de lui-même et de Perrot, directeur de la prison du protectorat. Cet ouvrage lui a valu les Palmes académiques. En 1920, il est sollicité par le Syndicat des soies coloniales pour une mission d’étude sur la fabrication de la soie. Il est admis à la retraite en janvier 1921, avec le grade d’administrateur de 2e classe. Il a également écrit des articles pour la Revue indochinoise, pour Pages indochinoises, et dans le Bulletin de la Société d’études indochinoises. Il est titulaire de la Légion d'honneur.